Programme d'adoption de baleines franches de l'Atlantique, Centre de recherche e vie marine de Grand Manan <>
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COMMENT FAIRE POUR ADOPTER UNE BALEINE NOIRE (FRANCHE)?

1. CHOISISSEZ UNE BALEINE INDIVIDUELLE, UNE PAIRE MÈRE-BALEINEAU OU UN GROUPE FAMILIAL.

2. REMPLISSEZ LE FORMULAIRE D’ADOPTION DANS SA VERSION EN LIGNE OU IMPRIMABLE.

3. ENVOYEZ LE FORMULAIRE D’ADOPTION, DÛMENT REMPLI, PAR

- COURRIER ÉLECTRONIQUE, OU


- IMPRIMEZ LE FORMULAIRE, PUIS ENVOYEZ-LE PAR LA POSTE À L’ADRESSE SUIVANTE :

Programme d’adoption de baleines noires (franches) de l’Atlantique Nord

24 Route 776, Grand Manan, New Brunswick, E5G 1A1 Canada

- IMPRIMEZ LE FORMULAIRE, PUIS ENVOYEZ-LE PAR TÉLÉCOPIEUR AU NUMÉRO SUIVANT : (506) 662-9804;

OU

APPELEZ-VOUS AU (506) 662-3804 (laissez votre nom et votre numéro de téléphone).

TARIFS (en dollars canadiens)

BALEINE INDIVIDUELLE –
40 $

CALVIN,
SLASH,
KLEENEX,
BALDY

MÈRE ET BALEINEAU –
75 $
KLEENEX ET DRIPPY-NOSE,
CALVIN ET HOBBES,
BALDY ET BUGS


GROUPES FAMILIAUX –
100 $
KLEENEX,
SLASH,
BALDY

Les montants des dons sont déductibles au Canada

Le Centre de recherche sur la vie marine de Grand Manan ou CRVMGM (Grand Manan Whale & Seabird Research Station – GMWSRS) est un organisme de charité enregistré depuis 1981 par son fondateur, le regretté Dr David Gaskin. Nous nous consacrons à des initiatives de recherche et d'éducation faisant la promotion de la conservation de l'environnement marin. Nos chercheurs étudient les oiseaux et mammifères marins dans la région de la basse baie de Fundy, tout en développant et en mettant en oeuvre des programmes d'éducation et d'intendance par le biais d'un musée d'histoire naturelle, de conférences animées par des invités, de publications, de projets spécialisés, d'un site Web ainsi que d'expositions en plein-air.

Les fonds ayant servi à créer ce site Web proviennent du Programme d’intendance de l’habitat des espèces en péril du gouvernement du Canada
 

et de dons faits au CRVMGM.

 
 
 
 
 

 

Défis à relever pour le rétablissement des baleines noires (franches)

Le rétablissement des baleines noires (franches) dépend de la protection de leur habitat et de la prévention des décès accidentels.

Éléments à prendre en compte :
  • décès fortuits (collisions avec des navires et empêtrements);
  • changements dans l'habitat;
  • toxines et polluants;
  • amenuisement graduel du pool génétique.
Collisions avec des navires
  • Bien que toutes les grandes baleines sont vulnérables à ces collisions, il semble que les baleines noires (franches) le soient encore plus que les autres espèces.
  • Les trajectoires que suivent respectivement les baleines et les navires se chevauchent souvent.
  • Les baleines exploitent des aires variées pour la mise bas, la croissance des jeunes, l’alimentation ou les migrations.
  • Les navires, grands et petits, peuvent être en route vers des ports, cheminer via des zones non soumises aux règles de navigation, ou s’adonner à la pêche ou à d’autres activités nautiques comme la navigation de plaisance.
  • Certaines des premières collisions enregistrées entre des navires et des baleines datent des années 1800.
right whale in shipping lane in Bay of Fundy

Pourquoi ces collisions entre navires et baleines surviennent-elles?

  • Plusieurs navires vont beaucoup plus vite que les baleines noires (franches).
  • De nuit ou par temps brumeux, les capitaines ne peuvent voir les baleines noires (franches).
  • S’il navigue rapidement dans une zone, le capitaine peut ne même pas réaliser que des baleines noires (franches) s’y trouvent également, surtout si elles effectuent de longues plongées.
  • Certaines personnes pourraient penser que les baleines noires (franches) s’écarteront du chemin. Or il en va généralement autrement, la baleine ne réagissant à la présence d’un navire que lorsqu’il se trouve tout près.
Pourquoi les baleines noires (franches) ne s’écartent-elles pas du chemin?
  • Les baleines noires (franches) passent le plus clair de leur temps en plongée et lorsqu’elles reviennent à la surface, c’est pour récupérer de leur effort et se préparer à la prochaine plongée. Elles peuvent également être en train de se reposer à la surface ou près de la surface.
  • Généralement, les baleines qui vivent dans des zones peu fréquentées par des navires, comme dans l’Extrême-Arctique par exemple, réagissent davantage au bruit des moteurs que les baleines vivant dans des zones achalandées comme le littoral Est de l’Amérique du Nord, ces dernières étant probablement plus accoutumées au bruit des navires. C’est le cas des baleines noires (franches).
Le problème n’est-il pas plus complexe que cela?
  • C’est l’arrière d’un navire (la poupe), où se trouvent les hélices, qui émet le plus de bruit. L’avant d’un navire, en revanche, en émet peu. En eau profonde, le son ne voyage pas de la même façon qu’en eau peu profonde et il peut y avoir des endroits où une baleine n’entendra pas un bateau qui se dirige vers elle.
  • La plupart des navires se déplacent beaucoup plus vite que les baleines noires (franches). Cela ne laisse guère de temps à ces dernières pour réagir lorsqu’elles refont surface après une plongée. Les baleines noires (franches) peuvent ne pas être capables de plonger assez profondément et rapidement pour éviter la quille profonde de certains navires.
Que peut-on faire?
  • Toujours affecter du personnel chargé de surveiller les eaux à l’avant du navire lorsque l’on navigue dans une zone réputée comme étant fréquentée par des baleines noires (franches).
  • Ralentir afin que les baleines noires (franches) aient le temps de s’écarter du chemin.
  • Modifier des itinéraires si cela permet d’éviter des zones où se trouvent des baleines noires (franches). Il a été proposé de faire d’un certain secteur, situé à la hauteur de la Nouvelle-Écosse où des baleines noires (franches) se rassemblent en été et en automne pour s’alimenter, une zone à éviter sur une base volontaire.
  • Déplacer si possible des routes de navigation à l’extérieur des aires les plus souvent fréquentées par des baleines noires (franches). Une telle mesure a été prise dans la baie de Fundy en 2003 afin de protéger une espèce de baleine, ce qui était une première.
  • Établir des réseaux d’hydrophones auxquels on peut accéder à distance. Avec un tel dispositif d’écoute de baleines noires (franches) déployé dans un secteur donné, le trafic maritime peut être avisé de la présence éventuelles de baleines dans la zone même si aucun bateau ou aéronef ne peut aller vérifier sur place.
  • Dans les zones les plus fréquentées par des baleines noires (franches), déterminer et délimiter d’éventuelles nouvelles aires de conservation (comme cela a été fait dans la baie de Fundy et dans le bassin de Roseway situé à la hauteur de la Nouvelle-Écosse) ou aires marines protégées, qui seront clairement indiquées sur les cartes marines. Cependant, comme les baleines noires (franches) ne se cantonneront pas forcément à ces seules zones, la prudence est donc également de mise dans les eaux environnantes. Les baleines noires (franches) sont très mobiles et se déplacent constamment d’une zone vers une autre.
Empêtrements
  •  Plusieurs types de pêche requièrent l'ancrage sur place des engins de pêche utilisés (p. ex. fascines à hareng) ou consistent en des pièges reposant sur le fond marin, et desquels partent des lignes reliées à des bouées flottantes permettant la localisation des pièges (p. ex. pièges à crabes, à homards ou à morues).
  • De tels lignes immergées peuvent descendre jusqu'à de grandes profondeurs, là où le manque de lumière les rend difficiles ou impossibles à voir.
  • Si une baleine noire (franche) nage à proximité de ces lignes, le cordage pourrait se prendre dans la bouche et dans les fanons de la baleine si elle s'alimente, ou autour du corps de la baleine si elle s'empêtre dans une ligne lâche. La première réaction de l'animal se prenant dans une ligne sera alors de rouler sur elle-même, ce qui ne fera souvent qu'empirer les choses. Les baleines noires (franches) ont la force nécessaire pour rompre le cordage et pour traîner avec elles une partie de l'engin de pêche. Or la plupart des cordages utilisés sont conçus pour durer longtemps et peuvent demeurer pris pendant des années sur la baleine.
  • Occasionnellement, il arrive que des baleines noires (franches) s'empêtrent également dans les filets de pêche eux-mêmes.
Emprisonnements
  • Des emprisonnements peuvent survenir dans des engins tels que les fascines à hareng, de grands pièges situés près de la rive constitués de grands poteaux enfoncés dans le fond marin et reliés entre eux par des filets tendus autour de la structure entière. Ces fascines à hareng comportent une ouverture assez grande pour laisser entrer des bateaux (et des baleines), et faisant généralement face à la rive. Une baleine noire (franche) prise dans un tel piège peut nager librement et n'est donc pas empêtrée.
2 right whales in herring weir

Que peut-on faire?
  • Les pêcheurs peuvent éviter les zones où l'on trouve des baleines noires (franches).
  • Les engins de pêche utilisés peuvent être modifiés afin : de limiter la quantité de cordage utilisée; de comporter des cordages moins solides; ou de comporter certains liens brisables qui pourraient permettre à une baleine noire (franche) de se libérer d'elle-même.
  • En fin de compte, moins il y aura de cordages dans l'eau, moins il y aura de risques d'empêtrements pour les baleines noires (franches).
  • Lorsque des baleines noires (franches) sont empêtrées, des équipes spécialement formées en la matière peuvent intervenir en sectionnant les lignes qui entravent la baleine en difficulté, bien que certaines baleines traînent des lignes de pêche pendant des années.
  • Les jeunes baleines noires (franches) en croissance rapide sont particulièrement vulnérables aux empêtrements, car les cordages qui entravent une jeune baleine se ressèreront autour d'elle à mesure qu'elle grossira, pouvant sectionner les chairs et même les os et entraîner des infections fatales pour l'animal.
  • Une baleine noire (franche) peut être empêchée de se nourrir en raison d’une ligne avalée ou enroulée serrée autour de sa bouche.
  • Les pêcheurs qui utilisent des fascines à hareng peuvent libérer une baleine prise dans l'engin en utilisant des techniques développées par les pêcheurs et par le Centre de recherche sur la vie marine de Grand Manan. Avec les baleines noires (franches), il s'agit d'ouvrir une section du piège faisant face à l'eau libre, ce qui implique de retirer le filet et les poteaux jusqu'au fond marin. Une fois que l'ouverture pratiquée est assez grande, la baleine noire (franche) sortira immédiatement du piège à la nage.

Major Habitat Areas of North Atlantic Right Whales
in the Western North Atlantic


right whale range, western North Atlantic

Changements dans l’habitat

  • Les baleines noires (franches) vivent le long de la côte Est de l’Amérique du Nord, très industrialisée et aux eaux achalandées.
  • Les contaminants et autres polluants qui dégradent leur habitat deviennent persistants.
  • Des médicaments et des hormones imitant certains produits chimiques sont régulièrement déversés dans l'océan.
  • Les eaux côtières deviennent de plus en plus riches en nutriants, ce qui favorise la prolifération d’algues toxiques.
  • La composition des espèces présentes dans l’océan change.
  • Les changements climatiques affectent la température de l'eau et la configuration des courants marins.
Un environnement sain

Tous les efforts consacrés à la protection et à la restauration d’environnements locaux profiteront ultimement aux océans ainsi qu’à leurs habitants, dont les baleines noires (franches).
  • Réduire et prévenir les déversements de nutriants nuisibles et de produits chimiques toxiques (notamment par le traitement adéquat des eaux d’égout et l’élimination appropriée des produits chimiques).
  • Réduire la pollution de l’air.
  • Prévenir le réchauffement planétaire.
  • Se rappeler des 3 « R » : réduire, réutiliser, recycler.
Changements dans l’habitat : dérangement
  • Les niveaux de bruit dans l’eau ont augmenté en parallèle avec l’accroissement du trafic maritime, de l’exploration séismique sous-marine par explosions et d’autres activités.
  • L’utilisation de moyens de dissuasion acoustique pour protéger les piscicultures contre des prédateurs comme les phoques est en hausse.
  • Les baleines noires (franches) sont approchées à répétition par les observateurs de baleines et par des chercheurs.
Solutions
  • Établir des directives fixant des limites à respecter relativement aux niveaux de bruit et de dérangement.
  • Développer en matière d’observation de baleines des règlements favorisant un comportement prudent et respectueux envers les baleines noires (franches). Aux États-Unis, un permis est exigé pour avoir le droit d’approcher une baleine noire (franche) à moins de 460 m, ce qui exclut les baleines noires (franches) de toute activité commerciale d’observation. Au Canada, les observateurs de baleines ont élaboré un code d'éthique afin de diminuer le dérangement subi par les baleines noires (franches). Des règlements et des permis relatifs à l'observation de baleines ont également étés développés.
  • Contrôler les activités de recherche afin de réduire au minimum le dérangement potentiel ou constant et les activités nuisibles.
Changements dans l’habitat : ressources alimentaire inadéquates
  • La surpêche a changé la composition des espèces, causant des changements au niveau de la compétition entre prédateurs et de la disponibilité des différentes proies.
  • La destruction de la couche d'ozone peut entraîner une réduction de la biomasse de phytoplancton, un composant essentiel de l'écosystème.
  • Un excès de nutriants dans l’eau peut favoriser la croissance et la prolifération de phytoplancton toxique.
Solutions
  • Établir et maintenir des pratiques de gestion qui protègent et améliorent l'environnement marin.
  • Prévenir la surpêche et prêter une attention particulière aux « nouvelles » pêches.
Changements dans l’habitat : événements catastrophiques
  • Les déversements d’hydrocarbures sont extrêmement destructeurs pour l'environnement marin. La seule information disponible relativement à leurs effets sur les baleines noires (franches) est limitée.
  • D'autres produits chimiques toxiques sont également transportés sur l'eau ou peuvent atteindre l’océan en provenance de déversements terrestres.
Baie de Fundy
  • Les groupes locaux, l'industrie et les agences gouvernementales se réunissent régulièrement dans le but de développer un plan d'urgence, de former des volontaires et d’instruire le public en cas de désastre.
  • Plus d'information est nécessaire pour bien comprendre comment protéger les mammifères marins, en particulier les baleines noires (franches).
  • Des méthodes appropriées d’élimination et de traitement des produits pétroliers pourraient aider.
Données génétiques

Diverses analyses génétiques liées aux baleines noires (franches) sont effectuées depuis plus d’une décennie. Les profils génétiques établis nous aident à :
  • déterminer le degré de parenté et les liens de paternité (trouver les pères) entre individus (dresser des arbres généalogiques);
  • relier génétiquement à des individus connus des baleines mortes ou des échantillons de tissus d’origine inconnue pouvant avoir été conservés pendant des siècles dans des musées ou dans divers endroits reculés, là  où la chasse à la baleine peut avoir été pratiquée jadis;
  • déterminer comment la chasse passée a affecté l’espèce.
Faible diversité génétique

Les diverses populations de baleines noires (franches) ont fortement diminué, ce qui a entraîné une faible diversité génétique.

Cette situation peut mener à une consanguinité accrue ayant pour résultats :
  • de faibles taux de reproduction;
  • un taux de survie inférieur des baleineaux;
  • une résistance moindre à la maladie.
Certaines populations animales aux prises se trouvant dans des situations similaires ont déjà réussi à se rétablir.

Bien qu’il ne nous soit pas possible d’intervenir dans ce domaine, la protection des baleines noires (franches) contre la mortalité accidentelle est cruciale.

Résumé
  • Les baleines noires (franches) de l'Atlantique Nord sont une espèce très menacée.
  • Par sa seule présence, l’homme menace la survie de ces baleines.
  • Les collisions avec des navires et les empêtrement dans des engins de pêche sont considérés comme étant les principales causes de mortalité chez les baleines noires (franches).
  • Cependant, il est également important de protéger les habitats de la baleine noire (franche), ce qui signifie prévenir les changements radicaux dans les océans.
Conséquences de ces problèmes pour les baleines noires (franches)
Puisque les baleines noires (franches) :
–     nagent lentement;
–     sont difficiles à voir;
–     se reposent à la surface;
–     adoptent divers comportements sociaux à la surface de l’eau; et
–     ne réagissent qu'à la dernière minute lorsque des navires s'approchent…

... elles sont donc vulnérables aux collisions.

Calvin, no 2223


Une bouée de télémesure satellitaire fut fixée au cordage que traînait Calvin, ce qui permit de suivre pendant plusieurs mois les déplacement de cette baleine dans le golfe du Maine. L’engin de pêche fut enlevé avec succès par une équipe de désempêtrement du Center for Coastal Studies de Provincetown, au Massachusetts.

Kleenex, no 1142


Les pères de deux des baleineaux de Kleenex (le mâle no 1050, père du baleineau Drippy-Nose no 1123, et le mâle Dingle, no 1144, père du baleineau no 2642) portent des cicatrices sur leur queue. Bien que l’origine de ces cicatrices puisse varier, l’une des principales causes en est l’empêtrement dans des engins de pêche. On estime que de 70 à 75 % des baleines noires (franches) portent des cicatrices liées à des empêtrements, même si aucun cordage ou filet n’est aperçu sur une de ces baleines au moment de l’observation. La cicatrisation chez les baleines noires (franches) laisse des marques blanches visibles sur le fond noir ou gris foncé de leur peau. En outre, un faible pourcentage de baleines ont des cicatrices causées par plus d’un empêtrement, ce qui peut être décelé en photographiant continuellement les individus au cours des années et en comparant les clichés obtenus.

(Note : Drippy-Nose est également connu sous le nom de « Snotnose » dans le catalogue de baleines noires ( franches) de l'Atlantique Nord.)

Baldy, no 1240


Le mâle Dingle, no 1144 (voir plus haut) est également le père d’un des rejetons de Baldy, à savoir le baleineau no 1503.

L’établissement de profils génétiques a permis de déterminer le sexe d’individus lorsqu’il était inconnu et d’identifier les pères de certains baleineaux, ce qui permet de dresser des arbres généalogiques. Par exemple, Dingle a été identifié comme étant le père de baleineaux de Kleenex (no 1142) et de Baldy (no 1240). Comme les profils génétiques de tous les mâles n’ayant pas encore été établis, d’autres liens de paternité seront déterminés dans le futur.

Afin d’obtenir le matériel génétique requis, des échantillons de peau sont prélevés à l’aide de fléchettes à biopsie tirées avec une arbalète à une distance sécuritaire, généralement à partir de l’arrière de la baleine. Habituellement, l’animal biopsié ne réagit pas à l’impact de la fléchette.

Les tissus prélevés par biopsie ou sur des baleines mortes peuvent aussi être soumis à une analyse des contaminants contenus. Étant donné que les baleines noires (franches) se nourrissent à un échelon peu élevé (zooplancton) du réseau alimentaire, leur niveau de contamination est souvent peu élevé, contrairement aux bélugas qui préfèrent s’alimenter de poissons et de calmars et dont les tissus sont souvent hautement contaminés.

Les baleines noires (franches) sont également exposées à des biotoxines, notamment celles provenant des marées rouges, un type de prolifération d’algues toxiques pouvant entraîner une intoxication paralysante semblable à celle donnée par des mollusques. Chez la plupart des mammifères, une exposition continue à cette toxine peut susciter des problèmes reproducteurs; cependant, on ne sait pas encore si les baleines noires (franches) arrivent à supporter mieux que d’autres mammifères une exposition continue à la toxine en question.

Lorsque des baleines captent l’intérêt des médias en raison de cas d’empêtrement, on leur donne habituellement un nom si elles n’en ont pas déjà un. Une baleine ayant un nom donne un ton plus personnel et intime à l’histoire que si l’animal n’avait qu’un simple numéro de catalogue.

Vu le statut d’espèce en voie de disparition des baleines noires (franches) de l’Atlantique Nord, les décès causés par des collisions avec des navires constituent l’un des principaux obstacles à leur rétablissement, surtout si les baleines heurtées et tuées sont des femelles essentielles à la survie de l’espèce. Le nombre de baleines ainsi tuées est sous-estimé car on ne retrouve pas toujours une baleine entrée en collision avec un navire. Similairement, on ne connait pas toujours la cause des décès, particulièrement dans les cas de baleines mortes fortement décomposées.

Caractéristiques de la baleine noire (franche)

  • Nage lente;
  • Noire ou grise avec des parties blanches dans la zone ventrale;
  • Souffle en forme de V;
  • Pas de nageoire dorsale;
  • Nageoires pectorales grandes et larges;
  • Grande queue noire profondément échancrée qui se soulève à la verticale lors d’une plongée;
  • Callosités sur la tête permettant d’identifier chaque baleine;
  • Démonstration de comportements très sociaux à la surface de l’eau; et
  • Alimentation axée sur le zooplancton (copépodes et krill).
Grâce à la photo-identification et à des relevés effectués dans des zones côtières, les chercheurs ont pu déterminer des routes migratoires et des habitats critiques précis, régulièrement exploités par la plupart des baleines noires (franches) pour la mise bas, l’alimentation et la croissance des baleineaux.

La plupart des baleineaux voient le jour dans les eaux côtières du sud-est des États-Unis entre les mois de décembre et de mars. Les baleineaux migrent ensuite avec leur mère vers des aires de croissance se trouvant dans la baie du Cap Cod et plus au nord.

Les autres aires d’hivernage fréquentées par le reste de la population de baleines noires (franches) ne sont que partiellement connues.

En avril, plusieurs baleines noires (franches) se trouvent dans leurs aires d’alimentation du Grand chenal Sud et de la baie du Cap Cod.

En été, on retrouve les baleines plus au Nord, dans la baie de Fundy et le bassin de Roseway. On a donné à ces aires le statut d’habitats critiques pour baleines noires (franches).

Certaines baleines noires (franches) peuvent se rendre vers des zones plus septentrionales telles que le golfe du Saint-Laurent et les environs de Terre-Neuve, ou même jusqu’en Islande.

Les déplacements des baleines noires (franches) les exposent directement à des ennuis liés au trafic maritime, à la pêche ou au dérangement.


Qu’arrive-t-il lorsque l’on trouve une baleine noire (franche) morte?
  • Si la carcasse peut être récupérée, une équipe essayera d’effectuer une dissection ou une nécropsie.
  • Bien que les baleines noires (franches) aient été soumises à une chasse intensive, nous en savons encore bien peu à leur sujet.
  • De précieux renseignements peuvent être recueillis sur une carcasse, notamment la cause du décès de l’animal
  • Un nombre croissant de musées ajoutent des squelettes à leurs collections à des fins de conservation et d’exposition.
Le rôle de la recherche
  • Dans plusieurs cas, il manque même certaines connaissances biologiques de base sur les baleines noires (franches).
  • La recherche ciblée peut aider à résoudre des problèmes précis et à recueillir de nouveaux renseignements.
  • Les travaux de recherche à long terme sont essentiels pour en apprendre davantage sur ces animaux qui vivent longtemps.














































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Dernière modification :
le 3 juillet
2011